Réunion du 20 septembre 2017

Contents

Faut-il un ordre du jour?

La question de l’ordre du jour des réunions développeurs a été soulevée lors de la récente réunion sur le fonctionnement du service informatique. Le sujet laisse peu indifférent, certaines personnes trouvent la perspective motivante et d’autres la trouvent étouffante. Un compromis possible est de distribuer le temps de réunion entre discussion cadrée et parole libre.

L’une des questions que poserait l’introduction d’un ordre du jour, c’est le remplissage de ce dernier. On sait en effet que quand l’organisateur d’une réunion essaye de partir à la pêche aux idées, il y a peu d’écho du côté des participants. Une possibilité serait de récupérer les idées qui n’ont pas été complètement traitées lors d’une réunion pour la réunion suivante.

Pour satisfaire les personnes qui exprimaient, à la réunion sur le fonctionnement du service, une insatisfaction de ne pas savoir ce que font leurs collègues, il a été proposé de faire, au fil des réunions, un tour de table graduel des activités des développeurs, personne par personne. Le format serait très bref, 2-3 slides par exemple.

Il a été remarqué qu’au rythme d’un développeur par séance, comme il y a 12 semaines ouvrées par semestre et la réunion développeurs se produit une semaine sur deux, ce rite de présentations ne concernerait qu’environ 12 personnes par an, et prendrait donc plusieurs années à couvrir l’ensemble des développeurs. Cependant, l’alternative consistant à présenter plusieurs personnes par réunion a aussi été jugée nocive pour la discussion.

Une autre conséquence de ce délai très long est qu’il faudrait bien réfléchir à l’ordre dans lequel on fait passer les gens, par exemple en mettant les personnes qui vont bientôt quitter le LAL en premier. Pour ne pas intimider par une prise de parole forcée, il était proposé de fonctionner sur un mode de volontariat assisté, où Antoine et David partiraient entre deux réunions à la pêche à la bonne personne ou au bon sujet, et les personnes qui ne souhaiteraient pas présenter elles-mêmes leur activité pourraient déléguer la tâche à quelqu’un d’autre.

Formation et milieu universitaire

Développements dans Paris-Saclay

Fabien Cavalier a récemment envoyé un courrier sur les derniers développements en date de l’Université Paris-Saclay. Le premier point qui est clair, c’est que Polytechnique et la plupart des écoles en ont marre, à l’exception notable de l’ENS Cachan.

Par ailleurs, le nouveau document a le mérite d’exprimer plus honnêtement que la raison d’être de Paris-Saclay est l’optimisation du rang au classement de Shanghai.

Dans cette optique, la dernière fantaisie en date du projet est de séparer le plus gros de la formation de licence (le « CUPS ») des filières de Master et de recherche (MàJ du 28-09-2017: ce plan semble aujourd’hui en voie d’enterrement). La tendance est, dans ce cadre, vers un plus grand nombre de PRAGs et de PRCEs. Une autre tendance est de profiter du changement administratif pour essayer d’augmenter les frais d’inscriptions et modifier d’autres statuts.

Formations au développement logiciel

Il y a eu une courte discussion sur l’école 42 lancée par Xavier Niel (Iliad/Free). De l’expérience de développeurs qui ont rencontré leurs anciens élèves, ils tendent à être des hyper-spécialistes qui sont d’une efficacité impressionnante dans leur domaine d’expertise, mais n’ont même pas une vague culture générale des autres facettes de l’informatique. C’est un pari dangereux pour la carrière de quelqu’un.

Une autre particularité de cette école, c’est qu’elle n’exige aucun prérequis en entrée (ce qui n’est pas le cas de formations similaires comme Epita/Epitech), et offre une flexibilité très grande dans le plan de formation qui rend plus difficile la tâche d’évaluer le niveau de sortie des étudiants. Le système encourage assez fortement la spécialisation et l’évaluation des étudiants par leurs pairs.

Dans le périmètre Paris-Saclay, il y a…

  • Une licence d’informatique généraliste, qui n’est pas particulièrement fléchée « code ».
  • Un IUT qui offre une formation de programmation généraliste, impliquant notamment du C++, du Java et des technologies Web.
  • Un DUT plus spécialisé dans la programmation web à Vélizy.
  • Joël Falcou, gourou C++ local (anciennement LRI, maintenant plus focalisé sur l’entreprise Numscale), qui organise avec le groupe Calcul des séminaires de niveau avancé sur le C++ moderne.
  • Un DUST (Diplôme Universitaire de Sciences et Technologies) que Gérard Marchal a suivi. On ne sait pas si ce diplôme existe encore.
  • Polytech Paris-Sud a une filière info.
  • Des écoles généralistes comme Centrale qui enseignent notamment de l’informatique.
  • Le master de calcul de l’UVSQ, dont David et Hadrien ont plusieurs fois constaté que les étudiants sont fort brillants.

Des éloges ont également été formulés sur la formation de l’UTC (Université de Technologie de Compiègne).

Dénouement du stage de Lucas

Malheureusement, nous n’avons pas réussi à trouver un financement approprié pour la thèse que nous proposions pour Lucas Serrano, visant à permettre le développement de langages spécifiques pour la performance portable et durable en physique des particules.

Nous n’avons pas su remarquer les faiblesses du plan de financement proposé à la base (via les bourses ENS et Télécom Sud Paris), et n’avons pas non plus réussi à rattraper le coup via les financement de Paris Saclay. Le LAL était, quand à lui, prêt à financer la thèse en intégralité si besoin, mais nous avons préféré refuser cette proposition car il était très important pour le bon déroulement de cette thèse et pour la carrière de Lucas par la suite qu’un laboratoire d’informatique soit dans la boucle.

Pourquoi pas la Maison de la Simulation? Parce que cet organisme n’a pas vraiment de financement propre. Ils font financer leurs thèses par l’institut auquel appartiendra le doctorant. Ce qui aurait pu poser quelques problèmes politiques avec les physiciens…

Du côté de Télécom, les gens sont toujours intéressés, et une nouvelle proposition de projet commun est en préparation. Pas mal de développeurs LAL présents étaient aussi intéressés par le rapport de stage de Lucas.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *